Lorsque la retraite approche, le salarié est souvent partagé. Doit-il prendre la rente vieillesse ou toucher le capital ? Quels sont les critères pour fonder son choix ?

Cette décision est certainement la plus importante qu’il aura à prendre dans son existence vu les montants en jeu. Mieux vaut donc appuyer cette décision sur des critères objectifs.

Le règlement autorise-t-il l’option capital ?

Avant l’entrée de la révision de la loi sur la prévoyance professionnelle (LPP) en janvier 2005, l’option de prélever tout ou partie de son avoir de vieillesse était exclusivement dépendante du règlement de la caisse de pension. Si celui-ci ne le prévoyait pas explicitement, l’assuré n’avait pas le choix : il devait prendre la rente vieillesse. Depuis la révision, l’assuré peut demander que le quart au moins de son avoir de vieillesse soit versé sous la forme d’une prestation en capital même si ce n’est pas prévu dans le règlement. Dans ce cas, le solde de l’avoir est versé sous forme de rente de vieillesse. Toutefois, même avant janvier 2005, beaucoup de caisses de pension prévoyaient déjà la possibilité d’un retrait total ou partiel.

Un autre point important est de vérifier les modalités exigées par le règlement pour le retrait du capital. La majorité des caisses exigent de respecter un délai qui peut aller de quelques mois à plusieurs années avant la prise de la retraite. Ce que l’assuré doit bien comprendre, c’est que l’option par défaut est la rente de vieillesse. L’option capital exige donc une demande écrite respectant le délai prescrit.

Capital ou rente : quels critères ?

La difficulté de ce choix réside dans le fait qu’il n’y a pas de réponse simple valable pour tous. L’assuré doit établir ses priorités et tenir compte de sa situation familiale. Nous voyons trois critères qui peuvent être formulés sous forme de questions : Quel sera le revenu régulier à la retraite ? Que se passe-t-il en cas de décès ? Quel est le traitement fiscal ?

Quelques questions importantes à se poser avant de prendre sa retraite

  • Connaissez-vous les avantages et inconvénients de la rente vieillesse et de l’option capital ?
  • Pourrez-vous prendre une retraite anticipée ?
  • La problématique cruciale de l’option capital et d’un départ rapide à l’étranger
  • Si vous prenez la rente et que vous résidez hors de Suisse, comment sera-t-elle imposée ?
  • Comment sera imposé ce capital ?
  • Pouvez-vous au dernier moment changer d’avis sur l’option capital ?
  • Qu’en est-il des rachats de cotisations juste avant la retraite ?

Enfin, partir à la retraite ce n’est pas seulement choisir entre le capital ou la rente du 2e pilier, un point crucial. C’est aussi savoir combien l’AVS va verser selon votre configuration familiale. Une retraite anticipée est-elle possible ? Allez-vous rester en Suisse ou passer votre retraite à l’étranger ? Voici quelques questions qui se posent et vous en avez certainement d’autres encore. Notre Cabinet est à même de pouvoir vous aider à y voir plus clair et à prendre les bonnes décisions pour vous.

Parce que chaque situation est unique !

N’hésitez pas à nous contacter pour un conseil personnalisé au plus proche de vos besoins.

 

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